Les Artistes 2021

Lambert Wilson – Baryton

Parallèlement à sa carrière d’acteur au théâtre et au cinéma, Lambert Wilson s’est consacré depuis ses débuts à la musique.

Après trois ans d’études au Drama Centre de Londres, où on lui enseigne les premiers rudiments de chant, et où il découvre la comédie musicale anglo-saxonne (particulièrement celle du compositeur et parolier Stephen Sondheim), il étudie le chant classique avec Renée Murgier et Amy Lavietes, participant à plusieurs masterclasses avec Nicolaï Gedda et Gabriel Bacquier. Aux côtés du pianiste Jeff Cohen, il fait une série de concerts dédiés à la mélodie française. Il enregistre dès 1988 l’album Musicals (EMI), avec l’Orchestre Philarmonique de Monte Carlo sous la direction de John Mc Glinn. Avec le pianiste Bruno Fontaine, il commence dès 1990 une collaboration qui donne naissance à quatre tours de chant, mêlant la chanson française aux standards de comédie musicale (Lambert Wilson Chante, 1990, Démons et Merveilles, 1997), des hommages à des chanteurs (Wilson Chante Montand, 2018), et à des compositeurs (Kurt Weill Symphonique, 2019, création à Nantes avec l’Orchestre des Pays de la Loire).

En 1996, il interprète à Londres, au National Theatre, aux côtés de Judi Dench, le rôle de Carl-Magnus dans ‘A Little Night Music’ de Stephen Sondheim, comédie musicale qu’il reprend à Paris en 2010, au Théâtre du Châtelet, dans le rôle de Fredrick, aux côtés de Leslie Caron et de Greta Schacchi (mise en scène Lee Blakeley).

Suivent, toujours au Théâtre du Châtelet (2006), ‘Candide’ de Leonard Bernstein (mise en scène de Robert Carsen), qu’il chante aussi au Teatro Alla Scala de Milan, et ‘The King and I’ (2014, mise en scène de Lee Blakeley), aux côtés de la mezzo-soprano américaine Susan Graham. En 2004, c’est un hommage aux compositeurs américains, avec le violoniste de jazz Régis Huby (Nuit Américaine, à la Cité de la Musique et à l’Opéra Comique, puis en tournée en France).

Parmi ses projets musicaux, en 2022, le rôle de Mackie Messer dans L’Opéra de Quat’ Sous, de Kurt Weill, à Dijon et en tournée en France, dans la mise en scène de Dominique Pitoiset, et sous la direction musicale de Bruno Fontaine.


Mélanie Boisvert – Soprano

La soprano canadienne Mélanie Boisvert est cette année à l’affiche du Théâtre de l’Athénée à Paris dans les rôles-titres féminins du dyptique « Les trois baisers du diable » d’Offenbach et « Von Heute auf Morgen », rôles qu’elle endosse en octobre dernier au Festival Nigella et dont Le Monde note : «…c’est dans Schoenberg que la cantatrice, rompue à la création contemporaine, s’épanouit dans toute sa puissance expressive, entre dérision et érotisme. »

Récemment, elle était la soprano solo dans 200 Motels de Frank Zappa à la Philharmonie de Paris ainsi qu’au Festival Musica de Strasbourg.  Elle crée également en 2020 le rôle de Madame B dans l’oeuvre de théâtre musical tournage cinématographique débutera en 2021.

Elle a aussi chanté en 2019-2020 le rôle de l’Infirmière dans Aliados de S. Rivas à la Biennale de Venise et la Princesse dans La Belle au bois dormant de Respighi à l’Opéra d’Angers. Elle est la soprano dans la création de Michèle Reverdy Le Cosmicomiche à l’Opéra de Toulon, et Olympia dans les Folies d’Offenbach avec les Folies lyriques au Festival de Montpellier. Prochainement, elle reprendra la création Le Cosmichomiche au Festival de musique contemporaine de Nice. Elle était aussi en tournée avec l’Orchestre d’Aquitaine sous la direction de Laurent Campellone et interprétait Nadia dans La Veuve Joyeuse de Lehar à Poitiers.

Après des études de piano et de chant à Toronto et à Cologne, la soprano canadienne fait ses débuts remarqués en France en 2002 dans le rôle d’Olympia à l’Opéra National du Rhin. Récemment, elle interprétait Clorinde dans Cendrillon de N. Isouard à l’Opéra de Malte à la Valletta, l’Amour dans Orphée et Eurydice au Festival Les Antiques de Glanum, Mme Jobin dans La Permission de dix heures au Festival d’Offenbach, ou encore, Adele dans La chauve-souris aux Folies d’Ô à Montpellier, Gabrielle dans  La vie parisienne à l’Opéra de Saint-Etienne, Papagena aux Soirées Lyriques de Sanxay, Ernestine dans Les Jeux de l’amour et d’Offenbach au Théâtre de Poche Montparnasse, Tytania dans A Midsummer Night’s Dream à Metz.

On l’a entendue également à maintes reprises dans les rôles de la Reine de la nuit dans La Flûte enchantée (opéras du Volksoper de Vienne, Tours, Gênes…), Zerbinetta dans Ariane à Naxos (Strasbourg, Tours..), Lakmé (Metz), Oscar dans Un Bal masqué(Metz), Nannetta dans Falstaff et le rôle-titre du Rossignol de Stravinsky (Strasbourg), la Charmeuse dans Thaïs (Avignon, Tours..), la Fée dans Cendrillon de Massenet (Saint-Etienne, Luxembourg), Ännchen dans le Freischütz (Toulon, Saint-Etienne) le Feu, la Princesse et Le Rossignol dans L’Enfant et les sortilèges (Nancy), Gabrielle dans La Vie parisienne (Nancy, Strasbourg, Saint-Etienne), Cunégonde dans Candide  (Rouen, Rennes)…

Elle chante dans de nombreux théâtres et Festivals en France et à l’étranger, et notamment au Grand Théâtre de Luxembourg, au Festival Radio-France à Montpellier, au Théâtre royal de la Monnaie à Bruxelles, au Volksoper de Vienne, à Liège, Vienne, Gênes, Strasbourg, Lyon, Nancy, Avignon, Saint-Etienne, Toulon, Nice, Rennes, Rouen, Bordeaux, Montréal, Ottawa, Québec, Pékin… Elle collabore en tant que soliste avec Alain Altinoglu, Evelino Pidò, Jan Latham-Koenig, Laurence Equilbey…

Au disque pour Timpani, elle enregistre Aucassin et Nicolette (Paul Le Flem) et les mélodies de Philippe Gaubert. On peut l’entendre dans Jeanne d’Arc au Bûcher de Honneger (la Vierge) dans l’enregistrement DVD chez ARTE, primé aux Victoires de la Musique 2008.


Valentine Lemercier – Mezzo-Soprano

La jeune mezzo-soprano Valentine Lemercier commence le chant à 16 ans.

Après des études au Conservatoire de musique de San Francisco, elle remporte le premier prix du Concours National de Chant de Béziers (Prix Jeune Espoir) ainsi que du Concours d’opérette de Marseille (prix jeune espoir et prix spécial du jury).

Elle est pensionnaire au CNIPAL à Marseille en 2013-2014.

Dès lors, sa carrière démarre, et Valentine chante les rôles de Varvara dans Katia Kabanova à l’Opéra de Toulon, Mercédès dans Carmen à l’Opéra de Lyon, Oreste dans La belle Hélène à Vichy, Orlovsky dans la Chauve-souris de Strauss à l’Opéra d’Avignon, Tisbé dans La Cenerentola à l’Opéra de Tours, Margueritte dans Jeanne au bûcher d’Honegger à la Philharmonie de Liège, Drogan dans Geneviève de Brabant d’Offenbach à l’Opéra de Montpellier, Flora dans La Traviata à l’Opéra de Toulon, Kate Pinkerton dans Madama Butterfly aux Chorégies d’Orange, Alisa dans Lucia di Lammermoor à l’Opéra de Tours, Marguerite dans Jeanne au bûcher d’Honegger à l’Opéra de Lyon ainsi que Stephano dans Roméo et Juliette de Gounod à l’Opéra de Toulon.

En 2017-2018, elle est Kate Pinkerton dans Madame Butterfly et Alisa dans Lucia di Lammermoor au Théâtre des Champs-Elysées, la Troisième servante dans Elektra de Srauss à la Philharmonie de Paris, direction Mikko Franck, Mercedes dans Carmen à l’Opéra de Montpellier, le rôle-titre de Carmen à la Fabrica d’Avignon, Rosine dans Le Barbier de Séville à l’Opéra d’Avignon.

La saison dernière, elle interprète le rôle d’Hélène dans La Belle Hélène d’Offenbach à l’Opéra National de Lorraine à Nancy et Adalgisa dans Norma de Bellini à Cambrai et Douai.

Elle enregistre également l’émission Génération Jeunes Talents sur France Musique, et participe plusieurs fois en direct des Chorégies d’Orange sur France 3 à l’émission Musiques en fête.

La saison dernière, Mercédès dans Carmen à l’Opéra de Paris, Alisa dans Lucia di Lammermoor à l’Opéra de Monte-Carlo, Adele dans Il Pirata de Bellini à l’Opéra Garnier.

Valentine a aussi fait une tournée de concerts au Brésil avec la pianiste Nino Pavlenichvili.

Ses engagements pour les rôles de Mercédès à l’Opéra de Marseille, Flora dans La Traviata à l’Opéra de Saint-Etienne ainsi ont été annullés pour cause de COVID 19  et reportés aux saisons ultérieures.

En Janvier 2021, elle sera Myrtale dans Thaïs de J. Massenenet à l’Opéra de Monte Carlo sous la direction de Jean-Yves Ossonce et dans la mise en scène de Jean-Louis Grinda.


Frédéric Diquero – Ténor

Après plusieurs premiers prix de conservatoire : Saxophone, musique de chambre et histoire de la musique, Frédéric Diquero commence le chant et fait ses premiers pas au sein de la compagnie lyrique des Sources de cristal, dirigée par Gian Koral et Hélia T’Hézan, en chantant les rôles de Roméo, Hoffmann, Tonio, Pylade, Nadir…

En 2004, il remporte le prix spécial « Opéra de Nice » au 9ème concours international Spazio Musica d’Orvieto en Italie, ce qui lui permet de faire ses débuts à Nice pour une série de concerts de musique sacrée (Requiem de Mozart, messes de C. Franck et de F. Schubert) et d’être invité au Théâtre Mancinelli d’Orvieto pour interpréter les rôles d’Alfredo, Pinkerton et Rodolfo.

Il a interprété sur scène plus d’une cinquantaine de rôles dont le Duc de Mantoue, Don Ottavio, Tamino, Belmonte, Gérald… qu’il chante dans diverses productions en France (Nice, Monaco, Antibes, Lyon, Saint Etienne…) et en Italie (Livorno, Pise, Lucca, Trieste, Vérone, Grosseto, Gênes…). Également à l’aise avec l’opérette, il a interprété des rôles comme Alfred, Piquillo, Fritz ou Camille de Coutançon dans la version italienne de la Veuve joyeuse au Carlo Felice de Gênes.

Intéressé par la musique moderne et contemporaine, il interprète des œuvres de Britten (Sérénade avec cor, Illuminations), de Jolivet (Suite liturgique) ainsi que des opéras comme Rake’s Progress (rôle de Sellem), Akhnaten de Philip Glass (Amon Priest), Satyricon de Bruno Maderna (Habinas). Il participe à des créations comme « Narcisse, Narcisse » de Clément Althaus pour l’Opéra de Nice en 2013 et à la création mondiale en mai 2014 de Dreyfus (rôle de Édouard Drumont) de Michel Legrand sur un livret de Didier van Cauwelaert.

Il a étudié à Gènes avec Gabriella Ravazzi, le répertoire italien avec les maestri Carlo Caputo (Regio Torino) et Dante Mazzola (Scala Milan) et se perfectionne aujourd’hui auprès de Raphaël Sikorski à Paris.

A travaillé avec des chefs tels Philippe Auguin, Alain Guingal, Leopold Hager, Ariane Matiakh, Valerio Galli, Pinchas Steinberg, Renato Balsadonna, Laurent Campellone, Marco Guidarini, Fabrizio Ventura, Antonino Fogliani, Fabio Maestri, Christopher Franklin… Et des metteurs en scène comme Jean-Louis Grinda, Daniel Benoin, Beppe de Tomasi, Paolo Micchichè, Lilo Baur, Mariame Clément, Francesco Micheli…

Prochainement, il sera Don Ottavio dans Don Giovanni de W.A. Mozart au festival Opéra du grand sud cet été, et le prêtre d’Amon dans Akhnaten de Philip Glass à l’opéra de Nice pour l’ouverture de la saison 2021


Raphael Sévère – Clarinettiste

Vainqueur du concours de Tokyo à l’âge de 12 ans, nommé aux Victoires de la Musique « Révélation soliste instrumental » à 15 ans, Raphaël Sévère remporte en novembre 2013 le prestigieux concours des Young Concerts Artists de New York qui lui décerne le 1er Prix ainsi que huit des dix Prix spéciaux. 

Raphaël s’est produit en soliste avec le Deutsche Sinfonieorchester à la Philharmonie de Berlin, l’Orchestra of St. Luke au Alice Tully Hall de New York, l’Orchestre de chambre de Paris au festival de Saint-Denis, l’Orchestre National de Russie au festival de Colmar, le London Philharmonic Orchestra, le Konzerthausorchester de Berlin, les Orchestres Nationaux du Capitole de Toulouse, de Bordeaux-Aquitaine, des Pays de la Loire, de Lille, de Strasbourg, de l’Ile de France. 

En récital, il est présent au Théâtre des Champs Elysées, Kennedy Center de Washington et Merkin Concert Hall de New York, Gardner Museum de Boston et de Vancouver, Auditorium du Louvre, KKL de Lucerne, Rheingau Musik Festival, Mecklenburg-Vorpommern Festspiele, Fondazione La Società dei Concerti di Milano, French May de Hong-Kong, Festival de la Grange de Meslay, Salle Molière à Lyon, Grand Théâtre d’Aix en Provence, Festival de Radio France Montpellier, Folles Journées de Nantes, de Varsovie, de Tokyo. 

En musique de chambre, il a pour partenaires les Quatuors Ebène, Modigliani, Prazák, Van Kuijk, les trios Wanderer, les Esprits et Messiaen, également Martha Argerich, Boris Berezovsky, Adam Laloum, Jean-Frédéric Neuburger, Gidon Kremer, David Grimal, Gérard Caussé, Antoine Tamestit, Gary Hoffman, Xavier Philips, Victor Julien-Laferrière, François Salque… 

Attiré depuis toujours par la création et lui-même compositeur, il crée en 2016 sa première pièce « Obscurs » pour clarinette et guitare à la salle Cortot avec Antoine Morinière. En 2018, il crée avec Paul Montag « Entre les Liens », pièces pour clarinette et piano, commande de Musicades et Olivades. En 2019, il compose « Sept Miniatures » pour piano seul (création en février 2019) et « Entre chien et Loup » pour guitare seule (création à Vienne en été 2019, puis au Lavoir Moderne Parisien). En mars 2020, il crée son premier concerto pour clarinette et orchestre, commande de l’Orchestre National de Bretagne, à l’Opéra de Rennes. Puis écrit « le Pont d’Arcole », pièce pour le trio Karénine, commande du Festival Jeunes Talents. Sa dernière pièce, « In Stahlgewittern », adaptation musicale du livre d’Ernst Jünger pour clarinette, violon et piano, commande du festival Aux Armes Contemporains, sera créée le 10 Octobre 2020 à la Scala Paris. Ses oeuvres sont publiées aux éditions l’Empreinte Mélodique.

Ses disques ont été distingués entre autres par Diapason (Diapason d’Or), Classica (Choc), Télérama (évènement FFFF).
En 2017 parait un album consacré au 1er Concerto pour clarinette de Carl Maria von Weber enregistré à la Philharmonie de Berlin avec le Deutsches Sinfonieorchester sous la direction d’Aziz Shokhakimov, couplé à deux œuvres du même compositeur avec le pianiste Jean-Frédéric Neuburger (Mirare).
Il fait paraitre avec le Trio Messiaen en 2018 un album consacré au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès (Mirare).
Puis sort en 2020 « On Tour » (Mirare), album en forme de concert avec son complice de toujours, Paul Montag.


Gauthier Herrmann -Violoncelliste

Voyageur, entrepreneur, aventurier, Gauthier Herrmann est un musicien atypique.

Violoncelliste passionnément tourné vers la musique de chambre, fondateur et directeur d’Arties Event Management, il sillonne le globe depuis plus de dix ans en compagnie des siens : sa famille – qu’il emmène inlassablement avec lui – et la joyeuse bande d’Arties, collectif de musiciens réunis par le répertoire et une solide fidélité les uns aux autres.

Son regard distancié sur les circuits classiques l’a poussé à approfondir avec exigence sa formation de chambriste (lauréat avec le Trio con Fuoco des concours de Florence, Heerlen, Illzach, Vibrarte, Fnapec…) et à accorder sa confiance aux musiciens (Henri Demarquette, Gabor Takacs, Gyorgy Kurtag, Marcel Bardon, Paul Boufil etc.) plutôt qu’aux institutions.

En 2001, Gauthier Herrmann découvre l’Inde. C’est de ce voyage que naît l’aventure Arties, projet un peu fou résumé par deux mots souvent incongrus dans la musique classique d’aujourd’hui : famille et entreprise.


Hugues Borsarello – Violoniste

« C’est inévitablement à Arthur Grumiaux que l’on songe en écoutant Hugues Borsarello jouer Mozart » Diapason (septembre 2015).

Artiste éclectique, Hugues Borsarello est soliste, chambriste, premier violon du quatuor Volta, directeur musical et violon solo de La Follia orchestre de chambre d’Alsace, conseiller artistique et violon solo de l’Orchestre des concerts Lamoureux.

Après ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il entre à 20 ans comme supersoliste à l’Orchestre Metropolitain de Lisbonne. Il poursuit pendant dix ans cette expérience orchestrale avant de décider de se consacrer plus amplement à ses projets.
Ceux-ci l’amènent à se produire dans différents festivals comme « la Folle journée » de Nantes, le festival du Périgord Noir… ainsi qu’à l’étranger, Barbican à Londres, NCPA à Bombay, Kioi Hall à Tokyo… Toutes ces expériences lui permettent de partager la scène avec entre autres François-René Duchâble, Gérard Caussé, Gautier Capuçon, Alexander Markov…

En 2014 son intégrale des concertos de Mozart avec « La Follia, orchestre de chambre d’Alsace » qu’il dirige du violon est encensée par la critique, notamment le magazine Diapason qui n’hésite pas à la comparer à celles d’Arthur Grumiaux, référence dans ce répertoire.
En 2015 il fonde avec Laurent Manaud-Pallas, Arnaud Thorette et Gauthier Herrmann le quatuor Volta où il tient la partie de premier violon. Leur premier disque consacré aux quatuors de Mozart sort en juin 2016.

Il ne délaisse pas pour autant le répertoire symphonique étant depuis 2015 le violon solo de l’Orchestre des concerts Lamoureux, ainsi que son conseiller artistique depuis 2016.

Artiste passionné de science et plus particulièrement d’acoustique, il tente de concilier ces deux mondes en concevant et en réalisant son matériel d’enregistrement et de reproduction sonore. L’enceinte « La Grande Castine » (décernée meilleure écoute du salon de Munich 2011 par StereoTimes) est entre-autres le fruit de ce travail d’élaboration.

En 2012, il réalise avec le laboratoire d’acoustique musicale de l’Université Pierre et Marie Curie (Sorbonne Universités) une expérience ayant pour but la compréhension de la projection des violons anciens (Stardivari et Guarneri del Gesu) et modernes dans des conditions de sonate et de concerto avec orchestre.

Hugues Borsarello joue un violon de V. Ruggieri, Cremona c1695.


Paul Montag – Pianiste

« Envoûtantes, son énergie et sa délicatesse n’ont d’égales que sa maîtrise technique… La grâce de son doigté et le charme de sa musicalité ensorcèlent ». (Forum Opéra)

« S’il y avait un disque de piano d’Hindemith comparable, ce serait celui de Sviatoslav Richter… D’une hauteur et d’une poésie qu’on retrouve ici ». (Classica)

Personnalité atypique aux multiples facettes, le pianiste Paul Montag s’est produit depuis son enfance sur les plus grandes scènes à travers l’Europe, les Etats-Unis, le Canada, l’Asie et le Maghreb.

Il est un des rares pianistes contemporains à avoir eu le privilège de se produire à plusieurs reprises à Salzbourg sur le pianoforte original de W.A. Mozart.

Sa discographie unanimement reconnue par la presse spécialisée (Choc de Classica, 5 Diapasons…) comprend : la musique de jeunesse pour piano de Paul Hindemith, la musique pour piano de Claude Debussy, « On Tour » avec Raphaël Sévère, l’intégrale des mélodies d’Albert Roussel, ainsi que les mélodies de Félicien David.

Professeur au Conservatoire de Paris et à l’École Normale de Musique de Paris, Paul Montag a été initié au piano dès l’âge de 4 ans. A 13 ans, il est admis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Jean-François Heisser puis se perfectionne auprès de Christian Ivaldi à l’École Normale de Musique de Paris et reçoit notamment les conseils de Jean-Claude Pennetier et Paul Badura-Skoda.

Lauréat de la fondation Cziffra et du prix Charles Oulmont de la Fondation de France, il se passionne aussi bien par le répertoire de soliste que par la musique de chambre et vocale, il a partagé les scènes avec de nombreux partenaires parmi lesquels Pumeza Matshikiza, Rolando Villazon, Karine Deshayes, Henri Demarquette… Et Raphaël Sévère avec qui il forme un duo depuis plusieurs années.

C’est toujours la passion qui anime ce motard, épicurien reconnu, lorsqu’il collabore comme chroniqueur pour différents médias dont le magazine Pianiste ou bien encore en qualité de photographe.

Il est le directeur musical du FestiVal de la Chéronne.


Sophie Raynaud – Pianiste – Chef de chant

Née à Lyon, la pianiste Sophie Raynaud fait ses études générales et musicales à Clermont-Ferrand avant d’entrer au CNSM de Paris d’où elle sort avec deux Premiers Prix dans les classes d’Accompagnement au Piano et de Direction de Chant. Elle est ensuite l’assistante de Jane Berbié pour le 3ème Cycle de Chant au CNSM de Paris et travaille un an au Centre de formation lyrique de l’Opéra de Paris Bastille.

Depuis 1996, elle est engagée en tant que chef de chant dans de prestigieuses Maisons d’Opéra : Wiener Staatsoper (1996-2002), Opernhaus Zürich (2002-2006) et depuis 2006 à la Bayerische Staatsoper de Munich. Elle collabore régulièrement avec des chefs d’orchestre de renom: Kirill Petrenko à la Bayerische Staatsoper, Nikolaus Harnoncourt et John Eliot Gardiner à l’opéra de Zurich, Kent Nagano au théâtre du Châtelet et au Festival de Salzburg, Fabio Luisi à l’orchestre du MDR, à l’orchestre de la Suisse Romande ainsi qu’au Theater an der Wien, Marcello Viotti au Théâtre de la Fenice, Patrick Fournillier et l’orchestre de la Bayerische Rundfunk au festival de Salzbourg, Bertrand de Billy et le bayerische Staatsorchester pour le Cd « l’opéra » de Jonas Kaufmann…

Elle est par ailleurs sollicitée pour des Masterclasses, en particulier par Christa Ludwig (Volkstheater Vienne DVD coproduit par Arte), Walter Berry ( Mozarteum Salzburg), ou encore Michel Plasson pour l’opéra français, et a accompagné de nombreux concours internationaux (Placido Domingo à Paris, Belvédère à Vienne…)

Sophie Raynaud se produit régulièrement en formation de chambre avec des membres du Bayerisches Staatsorchester dans le cadre du Festival d’été de Munich, avec le Münchner Kammerorchester aux Kammerspiele, en duo avec son mari le pianiste Jean-Pierre Collot et en récital avec chanteurs. Son activité de récitaliste l’a conduite au théâtre d’Avignon, au théâtre du Capitole, à Radio France, au théâtre Marigny, à l’Opéra Bastille, à l’Opéra de Lille, au Wigmore Hall de Londres, au Festival d’Edimburgh, au Teatro della Zarzuela à Madrid, à la Villa Medicis et au Quirinale à Rome, au Cuvilliers Theater à Munich, aux Tutzinger Brahmstage, en concert au Schloss Elmau…

Elle accompagne régulièrement Yann Beuron, Angela Brower, Diana Damrau, Jonas Kaufmann, Sophie Koch, Anaik Morel, Elena Tsallagova, Michael Volle…

Elle a enregistré pour le label Le chant du Monde deux CDs avec la mezzo-soprano Sophie Koch consacrés respectivement à des Lieder de Schubert et de Wolf et au répertoire français pour voix, piano et quatuor à cordes (Fauré, Chausson avec le Quatuor Castagneri).


Qiaochu Li – Pianiste – Chef de chant

Après avoir brillamment terminé ses études supérieures au Conservatoire Central de Pékin, obtenant le Diplôme Supérieur de Concertiste à l’Ecole Normale de Musique de Paris, et trois Masters à UDK de Berlin et au CNSM de Paris avec les professeurs Jacques Rouvier, Françoise Thinat, Anne le Bozec, Erika Guiomar et Jean-Frédéric Neuburger… Qiaochu Li remporte plusieurs concours internationaux dont, Lisma International Competition à New York, Asia Piano Open à Hong Kong…

Depuis elle s’épanouit dans une carrière de soliste et chambriste en Europe, aux États Unis et en Asie, dans des salles prestigieuses comme le Théâtre des Champs-Elysées, Radio France, Cité Interdite Pékin, San Diego Music Hall, avec des partenaires prestigieux comme Gérard Poulet, Dominique de Williencourt, Jean Ferrandis, Sébastien Guèze, Ambroisine Bré avec qui elle remporte le Grand Prix du Concours International Nadia-Lili Boulanger.

Qiaochu a enregistré un album de mélodies avec Sébastien Guèze et un, consacré à Augusta Holmès avec la soprano Aurélie Loilier.

Sortira en 2021 un CD Prokofiev, Uebeyashi avec Yuting Liu.