Les Artistes 2019

Eleonore Pancrazi

Mezzo-Soprano

Révélation des Victoires de la Musique Classique 2019, Révélation Lyrique ADAMI 2018, Deuxième Prix au Concours International de Chant Baroque Pietro Cesti à Innsbruck et Deuxième Prix au Concours de Chant de Nîmes en 2017, Finaliste au Concours Voix Nouvelles et la Glyndebourne Opera Cup en 2018,  la mezzo-soprano Eléonore Pancrazi a déjà, toute jeune, remporté de nombreux prix : en 2013 elle a obtenu le troisième prix au concours Musiques au cœur du Médoc et le deuxième prix en Mélodie française au Concours de Chant de Marmande, en 2014 le Premier Prix dans la catégorie Opérette au Concours de Béziers, puis les Prix de l’ADAMI et du CFPL au Concours d’Arles, ainsi que le Prix jeune espoir de l’UPMCF à Paris.

Après avoir étudié le piano et le violon, Eléonore s’inscrit à l’âge de 16 ans au Conservatoire de sa ville natale, Ajaccio, pour y étudier le chant dans la classe de Véronique Giacomoni, et décide d’en faire son métier.

A Paris, elle obtient un DEM des Conservatoires en 2012, et en 2009 elle intègre la prestigieuse Ecole Normale de Musique Alfred Cortot dans la classe d’Isabel Garcisanz pour le chant, et de Mireille Larroche pour la scène. Sa brillante scolarité est récompensée en 2013 par un Diplôme de Concertiste obtenu à l’unanimité et avec les félicitations du jury. Parallèlement à ses études, elle s’initie déjà à la scène en interprétant successivement les rôles de Zerlina (Don Giovanni), Berta (Le Barbier de Séville), et Papagena (La Flûte Enchantée) au Festival« Les Nuits d’été de Corté ».

En 2012, elle est admise à l’Académie du Festival d’Aix en Provence en Résidence de Mélodie française, puis interprète le rôle de Hansel (Hansel et Gretel) avec la Péniche Opéra dans une mise en scène de Mireille Larroche, sous la baguette de Takenori Nemoto avec l’Ensemble Musica Nigella. Elle poursuit également une étroite collaboration avec l’orchestre de l’Opéra de Massy (Cherubino dans des extraits des Noces de Figaro, Alto Solo dans le Gloria de Vivaldi..).

L’année 2013 l’emmène aux Folles Journées de la Musique Française au Yomiuri Hall de Tokyo où, sous la baguette de Takenori Nemoto et avec l’ensemble Musica Nigella, elle chante le rôle de Carmen dans une version concert. La même année, elle est admise au Studio de l’Opéra de Lyon, grâce auquel elle interprète le rôle de Jody dans Jeremy Fischer d’Isabelle Aboulker, ainsi que la Tasse Chinoise, la Mère et la Libellule dans l’Enfant et les sortilèges en novembre 2016. Son éclectisme musical et sa curiosité artistique la conduisent à intégrer la troupe de la comédie musicale La Belle et la Bête, mais elle n’oublie pas pour autant que son monde demeure celui de l’Art Lyrique et continue parallèlement à donner des récitals à la Salle Cortot, à St Remy de Provence et interprète  la Deuxième Dame dans La Flûte Enchantée au Festival de Marmande.

En 2014, elle est admise cette fois à l’Académie de l’Opéra Comique de Paris. Pendant cette saison riche en récitals divers et en Master Classes, elle aura l’occasion d’être la doublure du rôle du Prince Orlofsky dans La Chauve Souris dirigée par Marc Minkowski, et d’interpréter le rôle de Louise dans Les Mousquetaires au Couvent, repris en décembre 2015 à l’Opéra de Toulon.

Au printemps 2015, elle prend part au Falstaff de Salieri, monté par le Théâtre d’Herblay sous la direction d’Inaki Encina Oyon, dans le rôle de Mrs Slender, à la création de Cent miniatures de Bruno Gillet avec la Péniche Opéra, puis à la Master Class des Noces de Figaro de René Jacobs, dans le rôle de Marcellina, à l’Abbaye de Royaumont.

L’année 2016 est un tournant important dans la carrière d’Eléonore puisque, après avoir participé à la version concert de Werther au Théâtre des Champs Elysées, dans le rôle de Kâtchen, aux côtés de Juan Diego Florez et Joyce Di Donato, elle aborde les rôles d’Orena et Téria dans la nouvelle création de L’île du Rêve de Reynaldo Hahn au Festival « Musiques au Pays de Pierre Loti » et au Théâtre de l’Athénée à Paris, sous la direction de Julien Masmondet, puis le rôle de Concepcion dans L’Heure Espagnole et de la Ciesca dans Gianni Schicchi à l’Opéra de Nancy et enfin celui de Barberina dans Les Noces de Figaro à l’Opéra de Toulon. Cette saison sera également marquée par une Master Class « Répertoire baroque français » avec Christophe Rousset à l’Abbaye Royaumont.

2017 est l’année de la prise de rôle de Cherubino dans Les Noces de Figaro à l’Opéra de Clermont-Ferrand puis au Festival de St Céré, rôle repris en décembre 2018 à l’Opéra de Massy. Mais elle marque aussi le début d’une importante collaboration avec l’Ensemble « les Talens Lyriques » de Christophe Rousset dans La Descente d’Orphée aux Enfers de Charpentier au Festival de Musique Ancienne de Bâle,  suivie en 2018 d’une participation en soliste au Requiem de Campra à la Philarmonie de Paris puis à la Cathédrale d’Oslo.  Cette année se caractérise aussi par un double engagement à l’Opéra de Tours : dans L’Homme de la Mancha, Eléonore interprète les rôles de Maria et Ferminia, et dans Rigoletto celui de Giovanna. En décembre, Eléonore retourne au Théâtre des Champs Elysées pour reprendre le rôle de Berta dans Le Barbier de Séville « jeunes talents », sous la direction de Jérémie Rhorer et dans la mise en scène de Laurent Pelly.

L’année 2018 commence par une participation remarquée à l’émission télévisée La Folie Offenbach sur TF1, puis Eléonore aborde le rôle de Varvara dans Katya Kabanova de Janacek à l’Opéra National de Lorraine, se produit en récital à l’Opéra de Montpellier aux côtés de la soprano Jennifer Michel, rejoint l’émission Génération Jeunes interprètes sur France-Musique consacrée à l’opéra Carmen, puis retrouve le Festival Musiques au Pays de Pierre Loti pour la création de Manga Café de Pascal Zavaro, dans lequel elle interprète le rôle de Thomas, ainsi que pour Trouble in Tahiti de Leonard Bernstein  où elle est Dinah, sous la direction de Julien Masmondet et dans la mise en scène de Catherine Dune. Cette double production sera représentée au Théâtre Impérial de Compiègne, au Théâtre de la Coupe d’Or à Rochefort ainsi qu’au Théâtre de l’Athénée à Paris. Après avoir chanté la partie solo de  la Misatango du compositeur argentin Martin Palmeri au Capitole de Toulouse, Eléonore rejoint en août le Festwochen der Alten Musik à Innsbruck, où elle interprète le rôle d’Aurora dans Gli Amori d’Apollo e Dafne de Cavalli, puis le Glyndebourne on Tour où elle fait ses débuts dans le Prince du Cendrillon de Massenet.

Parmi ses prochains engagements, citons les rôles de Maffio Orsini (Lucrezia Borgia) au Théâtre du Capitole de Toulouse puis en version concert à la Philarmonie de Moscou,  Orphée (Orphée et Eurydice de Gluck) à l’Opéra de Clermont-Ferrand, Carmen dans une version « Jeune Public » (Carmen, une étoile du cirque), en co-production avec l’Opéra de Rouen et le Théâtre des Champs-Elysées, Chérubin (Les Noces de Figaro) au Théâtre des Champs-Elysées, Elisa (Tolomeo de Haendel) à l’Opéra de Karlsruhe et enfin une première collaboration avec le Palazetto Bru Zane dans Les Voyages de l’Amour de Boismortier à Budapest, ainsi qu’avec l’ensemble Accentus pour une série de concerts à Rouen et Paris.

Eléonore a eu l’honneur de travailler avec Janine Reiss, Inva Mula, Felicity Lott, François Le Roux, Jeff Cohen, Ludovic Tézier, Jean Paul Fouchécourt, Jean François Lapointe, Leontina Vaduva, Christiane Eda Pierre, Chistophe Pregardien, …. Et a l’immense plaisir de collaborer régulièrement avec l’Abbaye de Royaumont grâce à laquelle elle a pu suivre plusieurs Master Classes (avec René Jacobs, Christophe Rousset) et participer au mois de mai 2017, en plus du concert Britten au Musée d’Orsay, à un récital de musique russe à la Seine Musicale avec la pianiste Sarah Ristorcelli.

Eléonore Pancrazi est aujourd’hui conseillée par Susan Mac Culloch et Raphael Sikorski.


Julien Gernay

Pianiste

Musicien aux multiples facettes et au tempérament chaleureux et communicatif, le pianiste Julien Gernay se présente comme un artiste singulier au parcours atypique. Prix en piano et en musique de chambre, ainsi qu’un diplôme d’enseignement supérieur. Il bénéficie également des conseils de Dmitri Bashkirov, Jean-Claude Pennetier, Menahem Pressler

Parmi ses enregistrements figurent les Sonates d’Edvard Grieg avec le violoniste David Galoustov chez Lyrinx. Le trio Magellan constitué par Julien Gernay avec Pierre Fouchenneret, violon et Antoine Pierlot, violoncelle, a également enregistré deux disques pour le label Explora, consacrés respectivement aux trios de Mendelssohn et à l’œuvre du compositeur britannique Roger Steptoe,

Dans leur récent disque « Rencontre » paru chez Universal Music fin 2015, Julien Gernay et Dai Miyata enregistrent en duo diverses oeuvres françaises et japonaises reflétant leur rencontre musicale décisive et célébrant leur amitié. La parution en septembre 2017 de leur nouvel enregistrement, dédié cette fois à des pièces de concert pour violoncelle et piano de Fauré, Saint Saëns, Piazzolla, Glazounov, Bruch, sera pour Julien Gernay et Dai Miyata l’occasion de nouvelles tournées au Japon en 2018.

Né en Belgique à Namur, il se forme au Conservatoire de Nice où il obtient un Premier Prix dans deux instruments : le piano et le violon. Il se perfectionne ensuite en piano au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris auprès de Michel Béroff, Christian Ivaldi et Daria Hovora. Il obtient un Premier et Janos Starker à l’occasion de festivals et de Master Class.

Demi-finaliste au Concours International de Piano Reine Elisabeth 2007, Lauréat du Concours International de Piano du Vendôme Prize de Lisbonne 2003, Prix Tarrazi et Prix Drouet-Bourgeois de la Fondation de France 2001, il est également Lauréat de la Fondation du groupe Banque Populaire et de la Fondation Singer-Polignac.

Ses nombreuses prestations saluées par la presse et le public ont permis à Julien Gernay de se produire sur de grandes scènes à travers le monde ; parmi ses références françaises comptent les Festivals de la Vézère, de Menton, de l’Empéri, du Périgord noir, l’Orchestre-Opéra de Montpellier, le Festival de Wissembourg, les Musicales du Golfe…

Son répertoire de soliste, éclectique et pointu, dont l’interprétation est toujours authentique et profonde, n’a rien à envier à son répertoire de musique de chambre : son affinité particulière avec ce dernier, combinée à son expérience de double instrumentiste, fait de Julien un chambriste accompli et un partenaire très recherché.

Julien Gernay est ainsi le partenaire de prédilection du violoncelliste Dai Miyata (1er Grand Prix du Concours Rostropovitch 2009), musicien favori du public japonais. Leur rencontre musicale l’amène depuis 2010 à se produire fréquemment sur les plus grandes scènes du Japon. Julien Gernay a également joué aux côtés de musiciens d’envergure internationale tels Nemanja Radulovic, Rolland Pidoux, Henri Demarquette, Roland Daugareil, Olivier Charlier, Pierre Fouchenneret, Fabien Wallerand, Romain Leleu, les Quatuors Ebène, Modigliani, Voce, ou récemment Zemlinsky et Szymanowski aux côtés d’Olivier Latry.


Hugues Borsarello

Violoniste

Hugues Borsarello n’est pas seulement né dans la musique, de parents musiciens, on peut dire de lui qu’il est né à la musique, qu’elle l’habite depuis bien avant sa naissance, qu’elle l’a construit et façonné. Il joue ainsi la partition de sa vie sans la moindre hésitation, comme une évidence et toujours en mode Majeur. Il n’a pas choisi le violon, c’est l’instrument qui s’est imposé à lui. Un beau début…

La suite s’enchaîne très rapidement : après un premier Prix au CNR de Paris, il intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il se perfectionne auprès de Patrice Fontanarosa et crée un trio en compagnie de David Saudubray (piano) et Gautier Capuçon (violoncelle), car musique et relations humaines sont toujours étroitement liées dans son parcours. Durant cette même période, il est admis au « Gustav Mahler Jugend Orchestra ». Sous la direction de Claudio Abbado ou Seiji Ozawa, il participe à des tournées en compagnie de Yuri Bashmet, Yo-Yo Ma… Cette expérience sera pour lui un tremplin vers d’autres orchestres de renom et c’est très jeune qu’il s’immerge dans le répertoire symphonique au pupitre de violon soliste ou supersoliste.
Depuis 2009, il est violon solo et directeur artistique de l’orchestre de chambre La Follia.

Soliste passionné, Hugues Borsarello transmet au public, avec une émotion sincère et profonde le plaisir qu’il tire de la partition et de ses infimes et multiples facettes, comme autant de clins d’œil au compositeur. Le temps d’un concert, il ouvre à nos sens le monde mystérieux de la musique, façonnant tout naturellement les notes écrites en matière sonore.

De ses débuts musicaux en famille, puis un peu plus tard aux côtés d’amis musiciens, Hugues Borsarello a gardé avec la musique de chambre des liens tout particuliers qu’il fonde sur le partage et la diversité. Au côté de Jérôme Ducros, Olivier Charlier, Gautier Capuçon, Laure Favre-Kahn… il participe à des festivals de renom.

Hugues Borsarello joue un violon de Michel Deconet, Venise 1777, ainsi qu’un archet de François-Xavier Tourte vers 1795 mis à disposition par Olivier Gary, luthier à Mulhouse.

Hugues Borsarello est le violon solo de l’Orchestre Lamoureux.


Angela Brower

Mezzo-Soprano

Originaire d’Arizona, Angela Brower fait ses débuts au Young American Artists Program de Glimmerglass en 2008puis intègre l’Opéra Studio du Bayerische Staatsoper de Munich, avant de devenir membre de la troupe de 2010 à 2016. Son interprétation du rôle de Dorabella sur la scène munichoise lui vaut de recevoir le Prix du Festival en 2009.

Elle y chante également Annio et Sesto de La Clémence de Titus, le Compositeur d’Ariane à Naxos, Angelina de La

Cenerentola, Hänsel de Hänsel et Gretel, Charlotte de Werther, Adalgisa de Norma. Elle interprète Octavian du Chevalier à la rose à Klagenfurt et Siebel de Faust au Festival de Baden-Baden. En 2013, elle fait ses débuts à l’Opéra de San Francisco dans le rôle deNicklausse des Contes d’Hoffmann. Au cours de la saison 2016 /2017, elle fait ses débuts au Royal Opera House Covent Garden de Londres dans le rôle de Dorabella sous la direction de Semyon Bychkov. Elle se produit en concert aux États-Unis aux côtés de Rolando Villazón et dans le Messie de Haendel avec le Philadelphia Orchestra. Elle revient à Munich pour interpréter Cherubino des Noces de Figaro, Octavian sous la direction de Kirill Petrenko et Nicklausse dans la mise en scène de Richard Jones.

Elle aborde le rôle d’Elisabetta de Maria Stuarda à Klagenfurt et fait ses débuts au Festival de Glyndebourne dans Ariane à Naxos (le Compositeur). Cette saison, elle reprend le rôle de Dorabella à Munich, puis fait ses débuts au Deutsche Oper de Berlin dans le rôle du Prince Orlovski de La Chauve-souris (prise de rôle) avant d’interpréter le Compositeur auFestival d’Aix-en-Provence. Angela Brower se produit aussi en concert (Sieben frühe Lieder de Berg, Poème de l’amour et de la mer de Chausson, Schéhérazade de Ravel). Cette saison, elle chante La Petite Renarde rusée de Janáček avec le BR Symphonieorchester de Munich, les Folk Songs de Berio à Prague et donne des récitals à la Stanford Université et au Cuvilliés-Theater à Munich. Elle interprète les rôles de Dorabella et Cherubino dans les enregistrements de Così fan tutte et Les Noces de Figaro dirigés par Yannick Nézet-Séguin pour Deutsche Grammophon.


Sophie Raynaud

Pianiste

Née à Lyon, la pianiste Sophie Raynaud fait ses études générales et musicales à Clermont- Ferrand avant d’entrer au CNSM de Paris d’où elle sort avec deux Premiers Prix dans lesclasses d’Accompagnement au Piano et de Direction de Chant. Elle est ensuite l’assistante de Jane Berbié pour le 3ème Cycle de Chant au CNSM de Paris et travaille un an au Centre de formation lyrique de l’Opéra de Paris Bastille.

Depuis 1996, elle est engagée en tant que chef de chant dans de prestigieuses Maisonsd’Opéra: Wiener Staatsoper( 1996-2002), Opernhaus Zürich (2002-2006) et depuis 2006 à la Bayerische Staatsoper de Munich. Elle collabore régulièrement avec des chefs d’orchestre de renom: Kirill Petrenko à la Bayerische Staatsoper, Nikolaus Harnoncourt et John Eliot Gardiner à l’opéra de Zurich, Kent Nagano au théâtre du Châtelet et au Festivalde Salzburg, Fabio Luisi à l’orchestre du MDR, à l’orchestre de la Suisse Romande ainsiqu’au Theater an der Wien, Marcello Viotti au Théâtre de la Fenice, Patrick Fournillier etl’orchestre de la Bayerische Rundfunk au festival de Salzbourg, Bertrand de Billy et le bayerische Staatsorchester pour le Cd « l’opéra » de Jonas Kaufmann…

Elle est par ailleurs sollicitée pour des Masterclasses, en particulier par Christa Ludwig (Volkstheater Vienne DVD coproduit par Arte), Walter Berry ( Mozarteum Salzburg), ou encore Michel Plasson pour l’opéra français, et a accompagné de nombreux concoursinternationaux (Placido Domingo à Paris, Belvédère à Vienne…)

Sophie Raynaud se produit régulièrement en formation de chambre avec des membres du Bayerisches Staatsorchester dans le cadre du Festival d’été de Munich, avec le MünchnerKammerorchester aux Kammerspiele, en duo avec son mari le pianiste Jean-Pierre Collot et en récital avec chanteurs. Son activité de récitaliste l’a conduite au théâtre d’Avignon,au théâtre du Capitole, à Radio France, au théâtre Marigny, à l’Opéra Bastille, à l’Opéra deLille, au Wigmore Hall de Londres, au Festival d’Edimburgh, au Teatro della Zarzuela àMadrid, à la Villa Medicis et au Quirinale à Rome, au Cuvilliers Theater à Munich, aux Tutzinger Brahmstage, en concert au Schloss Elmau…

Elle accompagne régulièrement Yann Beuron, Angela Brower, Diana Damrau, Jonas Kaufmann, Sophie Koch, Anaik Morel, Elena Tsallagova, Michael Volle…
Elle a enregistré pour le label Le chant du Monde deux CDs avec la mezzo-soprano Sophie Koch consacrés respectivement à des Lieder de Schubert et de Wolf et au répertoire français pour voix, piano et quatuor à cordes (Fauré, Chausson avec le Quatuor Castagneri)


 Paul Montag

Pianiste et directeur musical du Festival

Professeur de musique de chambre à l’École Normale de Musique de Paris ainsi que d’accompagnement au Conservatoire de Ville d’Avray, Paul Montag a été initié au piano dès l’âge de 4 ans. A 13 ans, il est admis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il en sort diplômé des classes de Jean-François Heisser, Marie-Josèphe Jude et Rena Shereshevskaya pour le piano ainsi que celles de Daria Hovora et Michaël Hentz pour la musique de chambre. Par la suite, il se perfectionne auprès de Christian Ivaldi et Chantal Debuchy à l’École Normale de Musique de Paris où il obtient le diplôme supérieur d’exécution ainsi que le diplôme de concertiste et reçoit les conseils de François-René Duchâble, Jean-Claude Pennetier, Paul Badura-Skoda, lors de Master Classes.

Lauréat de la fondation Cziffra et du prix Charles Oulmont de la Fondation de France, il a été invité dès son plus âge à se produire en soliste et en musique de chambre dans les festivals réputés à travers l’Europe (Festival de l’Orangerie de Sceaux, de L’Epau, de Colmar, Rheingau…) ainsi qu’aux Etats-Unis (Lincoln Center, Kennedy Center), sans oublier les salles parisiennes (Gaveau, Cortot, Mogador, Pleyel), l’Asie et le Maghreb.

Passionné aussi bien par le répertoire soliste que par la musique de chambre et vocale (il s’est produit sur scène avec de nombreux partenaires, Raphael Sévère, Felicity Lott, Christian Ivaldi, Jean-Louis Cappezali, Guy Touvron, Yan Levionnois…), il a notamment enregistré la musique de jeunesse pour piano de Paul Hindemith, l’intégrale des mélodies d’Albert Roussel, ainsi que les mélodies de Charles-Marie Widor et de Félicien David et participe régulièrement à des enregistrements sur les ondes françaises et étrangères.

Il a reçu le « Choc Classica » pour son disque consacré à la musique pour piano de Hindemith ainsi que 5* pour son album « Pour le piano… » de Claude Debussy vient paraître chez Passavant Music.